La confiance appelle la confiance
Si la confiance appelle la confiance, son corolaire se vérifie également : la défiance, conduit à la défiance. Ce dernier cas est en général inconfortable et conduit à dépenser beaucoup d’énergie inutilement. En effet, il induit de nombreux contrôles, des négociations multiples, tout cela dans un climat de doute, de méfiance, d’usure et de pollution des relations. Qu’ils soient managériaux ou commerciaux, les rapports générés dans un tel contexte ne favorisent ni l’envie, ni les initiatives, ni la motivation et ne peuvent conduire à de véritables performances.
A l’inverse, la confiance est de nature à générer une dynamique positive, tant dans les relations commerciales que managériales. Bien évidemment, il ne s’agit pas d’être naïf, la confiance se mérite et cela nécessite de la prudence avant de s’engager. Toutefois, pour de nombreuses personnes, la confiance appelle la confiance.
En effet, l’envie d’être digne de confiance est plus forte que la peur de décevoir. Lorsque les personnes réalisent qu’une loyauté mutuelle existe, un cercle vertueux se met en place. Le plaisir de travailler ensemble se développe. Les initiatives sont encouragées et l’envie de travailler efficacement ensemble s’installe. Une forme d’auto-motivation prend place.
Cette démonstration est rapide et peut sembler simpliste. Mais il est normal de préférer travailler avec des personnes avec lesquelles on a plaisir à le faire. C’est naturellement plus motivant !
Développer une relation de confiance pérenne nécessite de se retrouver autour de valeurs communes. Cela implique également la notion d’exigence partagée. C’est un flux à double sens, qui doit s’équilibrer. Par exemple, le manager doit être clair dans ses attentes, fournir toutes les ressources pour les atteindre, y compris par sa présence et son écoute. Quant au collaborateur, il doit être loyal et échanger objectivement avec son manager. Il en est de même dans une relation entre client et fournisseur. Tout doit être clair. Les non-dits sont préjudiciables à une relation saine. Dans tous les cas il faut adopter un raisonnement d’équipe. La seule question valable est : « comment gagner ensemble ? »
En conclusion, faire le choix de la confiance, c’est faire un choix stratégique ! C’est faire des économies d’énergie et de temps sur ce qui nous pollue. C’est choisir de concentrer notre énergie et notre temps à l’essentiel, à notre cœur de métier, à notre savoir-faire, autrement dit à notre véritable valeur ajoutée.
Avec des valeurs communes nous gagnons en confiance. Et si nous gagnons en confiance, nous gagnons en performance.
C’est la stratégie que je développe avec SUXECO. L’objectif est de rassembler les professionnels qui souhaitent clairement s’inscrire dans des relations d’affaires saines, basées sur la confiance.