Le prix n’est-il pas plus important que nos valeurs aux yeux des consommateurs ?

Cette question interroge la viabilité d’une activité qui revendique des valeurs. Le rapport entre le prix et les valeurs est un sujet qui relève d’une appréciation personnelle. C’est une question d’échelle. Que recherchons-nous ? Quels sont nos besoins ? Quelles sont nos priorités ?

Dès lors que l’on revendique des valeurs, on procède à une sélection naturelle des personnes auxquelles on s’adresse. On va aller à la rencontre de clients et prospects qui sont en phase avec ces valeurs et font le choix de les privilégier face au prix. La démarche est identique à celle de la qualité, les valeurs sont d’ailleurs une forme de qualité. Nous achetons (ou cherchons à acheter) le niveau de qualité qui répond à nos besoins. Pour faire un parallèle, dans l’univers du luxe, la notion de valeur ajoutée émotionnelle est très présente. Il s’agit du plaisir que procure un produit ou service, ce qui est très personnel.

Aussi, il est également probable que la relation entre valeurs et émotions soit également importante pour certaines personnes, notamment parce que cela donne du sens à leur façon de consommer, le prix devenant secondaire.

En conclusion, pour qu’une activité qui met en avant des valeurs soit viable, il faut en premier lieu que celles-ci soient partagées. Il s’agit ensuite d’être en mesure de toucher les personnes qui y sont sensibles et enfin d’évaluer le rapport prix/valeurs.