Quelle est la meilleure façon de transmettre sa proposition ?

Une question m’a été posée : « J’aurai une question sur les devis… Quelle est la meilleure façon de transmettre sa proposition ? Je n’ose pas toujours relancer quand la personne ne me répond pas. Alors que j’ai passé du temps à la formuler. »

Premier conseil

Remettre sa proposition en face à face, surtout si l’on a passé du temps à la formuler. Cela nous permet de l’expliquer et d’apporter les éclairages nécessaires, notamment si d’autres propositions ont été faites à votre interlocuteur. Restez objectif face aux éventuelles offres concurrentes. Une seule règle : quelle est la meilleure option pour le client. Notre crédibilité en sort toujours grandie. C’est une stratégie gagnante lorsque l’on est un professionnel sérieux, qui prend le temps d’expliquer et de partager son savoir-faire. C’est ainsi que nous développons notre reconnaissance et positionnons notre véritable valeur-ajoutée.

Ensuite, demander à notre interlocuteur quand et comment revenir vers lui ? C’est une base pour procéder de façon adaptée. Si lors de nos relances, nous rencontrons des difficultés à le joindre, une autre personne de son entourage peut-elle nous renseigner ? Il s’agit pour nous de « prendre le pouls » de notre contact en ce qui concerne son intérêt pour notre offre. Quoiqu’il en soit, pas de panique…
Travailler l’état d’esprit dans lequel nous faisons notre relance.

Ce n’est pas le client qui est roi, mais la relation qui est reine. Le respect doit être mutuel. Il s’agit de ce que l’on appelle l’assertivité. Pour faire simple, le principe est d’adopter une attitude mentale positive. Celle-ci se nourrit de la considération pour notre interlocuteur et de notre légitimité à faire ce que l’on fait. Dès lors que l’on est honnête et que l’on est convaincu de pouvoir aider l’autre, il devient plus naturel de trouver le bon état d’esprit pour adapter notre relance. L’objectif est de se débarrasser de notre stress potentiel, sans mettre de pression inutile à notre interlocuteur. D’ailleurs, notre interlocuteur a peut-être de bonnes raisons de ne pas être revenu vers nous.
Accepter l’idée du tri sélectif

Si malgré nos relances nous n’avons pas de réponse, alors il est possible que nous n’eussions rien à faire ensemble. Si notre interlocuteur n’a pas le minimum de respect au regard du temps et du travail que nous lui avons consacré, peut-être est-il préférable de ne pas collaborer ? Il est probable que nous ne partageons pas les mêmes valeurs, ce qui est rarement une bonne base de travail…
En conclusion, il faut sortir du stéréotype de la relation client-fournisseur et considérer que nous sommes avant tout dans une relation humaine. Chacun son expertise, la qualité de l’un contribue à la performance de l’autre.